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DESTRUCTRICE D'EMPLOI

LES SYNDICATS

Les salariés sont bien évidemment les acteurs principaux dans notre sujet de controverse. Ils redoutent le futur de leurs emplois, et craignent d’être expulsés de leur travail avec l’arrivée de l’intelligence artificielle dans le monde du travail. De plus, les syndicats de salariés qui sont des syndicats professionnels qui défendent le droit des salariés ainsi que leurs intérêts matériels et moraux, ont aussi un rôle important dans cette controverse. Les salariés et les syndicats sont très engagés dans la controverse et sont hésitants envers l’intelligence artificielle dans le monde du travail. La Confédération générale du travail aussi appelé CGT, un syndicat français de salariés créé le 23 septembre 1895 à Limoges, publie les conclusions prononcées lors du colloque du 6 novembre 2018 sur son site. On peut constater sur ce dernier que la CGT estime que la robotisation associée à l’IA va sans doute supprimer des emplois. La CGT estime une disparition de 15% d’emplois en France et pense que cette révolution industrielle aura un impact beaucoup plus destructeur dans les pays en développement, où 2/3 des emplois pourraient être supprimés. Toutefois, la CGT propose le développement de la formation afin de s’adapter aux nouveaux besoins d’emplois concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la réduction des inégalités, la transformation des modes de production et des systèmes de transports etc...  Les salariés et les syndicats sont donc très engagés dans cette controverse mais sont incertains des avantages et inconvénients de cette nouvelle révolution numérique. 

BILL GATES

William Henry Gates III, dit Bill Gates, né le 28 octobre 1955 à Seattle, et informaticien et cofondateur de Microsoft est un acteur qui partage les mêmes idées qu’Elon Musk. En effet, Bill Gates tout comme Elon Musk et Stephen Hawking a essayé ces dernières années d’attirer l’attention sur la disparition des emplois avec l’arrivée de l’intelligence artificielle dans le monde du travail. Il pense que dans les années à venir la demande de main-d'œuvre pour beaucoup de compétences sera plus faible et que tout le monde n’est pas conscient de l’ampleur que l’intelligence artificielle pourrait prendre dans le futur. D’après ses dires, “Le travail d’entrepôt, la conduite, le nettoyage des locaux, il y a un certain nombre de choses qui sont des catégories d’emplois significatives qui disparaîtront certainement dans les 20 prochaines années.” De ce fait, il recommande de taxer les futurs robots travailleurs afin d’utiliser cette somme d’argent pour aider et former les humains qui ont été remplacés par des robots à d’autres métiers. Bill Gates semble être un acteur actif et qui pense donc que l’intelligence artificielle va sans doute détruire plus d’emplois que l’on imagine. 

IBM

International Business Machines Corporation, aussi connue sous le nom IBM est une société multinationale américaine spécialisée en Informatique(matériels, logiciel, services...). Cette société est issue de la fusion de la Computing Scale Company et de la Tabulating Machine Company sous le nom de Computing Tabulating Recording Company (CTR). La société est ensuite renommée IBM en 1924. 

IBM est à l’origine des nombreuses innovations dans le monde informatique, dont le premier ordinateur numérique en 1944 et le disque dur en 1956. IBM porte depuis des décennies un rôle central et essentiel dans le domaine informatique. De ce fait, selon une étude réalisée par IBM en 2019, l'intelligence artificielle pourrait remplacer 120 millions de travailleurs d’ici 3 ans. Et selon cette même étude, le pays le plus impacté par ce progrès sera la Chine avec 50 millions de travailleurs qui seront soit remplacés par l’IA ou réorientés vers d’autres métiers nécessitant les soft skills. D’autres grandes puissances telles que les États-Unis et le Brésil suivront également cette même tendance. En outre, IBM a conçu elle-même un programme informatique d’intelligence artificielle en 2010, appelé Watson, qui peut répondre à des questions formulées en langage naturel. Ce dernier a détruit en 2017, 30% d’emplois dans une compagnie d’assurance japonaise et cette situation est susceptible de se reproduire dans les autres coins du monde et ce dans tous les secteurs confondus. Par conséquent, IBM est un acteur qui pense que l’intelligence artificielle est destructrice d’emploi, son propre programme est un exemple. Cependant, même si IBM détient un rôle important dans cette controverse, il est un acteur plutôt passif. 

"WILL ROBOTS TAKE MY JOB ?"

“Will Robots take my job”, est un site conçu à partir de l’étude de Carl Benedikt Frey et Michael A.Osborne nommée "The Future of Employment: How susceptible are jobs to computerisation?” en 2013. Les auteurs de cette étude ont examiné quels emplois sont susceptibles d’être remplacés par l’intelligence artificielle. De ce fait, ce site créé en 2015 permet de connaître la probabilité d’un métier à être remplacé par l’intelligence artificielle ainsi que d’autres données sur le métier. Ce site est un élément important et actif dans notre controverse qui illustre les emplois qui pourraient être détruits par cette avancée technologique. 

ELON MUSK

Elon Musk, né le 28 juin 1971 à Pretoria (Afrique du Sud) et président-directeur général de la société SpaceX et directeur général de la société de Tesla est aussi un acteur important dans notre controverse. Il entre dans la controverse en 2015 et avertit depuis le début de la menace potentielle que pourrait engendrer l’intelligence artificielle dans le futur. Il est aussi membre de l'association “Future of Life Institute”, qui cherche à diminuer les risques menaçant l’humanité notamment l’intelligence artificielle. 

Le 15 janvier 2015, Elon Musk a donné 10 millions de dollars au “Future of Life Institute” pour financer un programme de recherche sur l’intelligence artificielle. En outre, il affirme en 2019 au cours de la World Artificial Intelligence Conference que l’intelligence artificielle rendra les emplois inutiles et le seul emploi restant serait celui de développeur de l’IA. Lors du Sommet mondial du gouvernement en juillet 2017, Elon Musk prononce ses inquiétudes concernant l’intelligence artificielle dans le monde du travail : « Que faire au sujet du chômage de masse ? Ce sera un défi social massif. Il y aura de moins en moins d’emplois que les humains sauront mieux faire qu’un robot ». De ce fait, Elon Musk est donc un acteur actif et très important, qui pense que l’intelligence artificielle est destructrice d’emploi. 

CRÉATRICE D'EMPLOI

YANN LECUN

Yann Lecun, (  ancien élève de l’ESIEE ), est un scientifique français, il est l’un des inventeurs du deep-learning, et  lauréat du prix Turing en 2017. Yann Lecun est donc un acteur impliqué dans le développement de l’intelligence artificielle qui prend position dans cette controverse en adoptant un point de vue similaire aux précédents acteurs cités en pointant le fait que l’intelligence artificielle va créer plus d’emplois qu'elle n’en supprimera. Sachant que Yann Lecun est également acteur dans le développement de l’intelligence artificielle, son poids dans la controverse est important. 

RAYMOND KURZWEIL

Raymond Kurzweil est un futurologue américain et directeur de l'ingénierie chez Google. Kurzweil est l’auteur d’un document de 150 pages dans lequel il a fait à la fin des années 90 147 prédictions pour l’année 2009 dont 86 % d’entre elles se sont avérées correctes, selon l’auteur, et 78 % concernaient exactement l’année citée. Parmi ces théories, il a donné son avis sur l’IA, les emplois et le futur de cette alliance inévitable. Le futurologue adopte un point de vue optimiste sur cette controverse et pense lui que l’intelligence artificielle ne sera pas destructrice d’emploi mais plutôt qu’elle marque le début d’une nouvelle ère à laquelle nous allons nous adapter comme nous l’avons fait précédemment dans le passé. 

INSTITUTION EUROPIA 

L’institut Europia est une institution française née d'une seule ambition : rassembler le public autour de l’intelligence artificielle afin de sensibiliser à ses grands enjeux humains et sociétaux. L’institut a pour but de fédérer les acteurs de l’IA et des nouvelles technologies tout en plaçant l’humain au cœur de la réflexion. Elle vise à favoriser l’innovation et le développement d’une IA éthique et à la portée de tous. L’institut Europia démontre un fort engagement dans cette controverse avec son objectif de mieux faire connaître l’ia afin de montrer qu’elle n’est pas notre ennemi mais qu’elle sera développée pour nous aider au quotidien. Selon eux, régie sous une bonne réglementation, il ne faut pas craindre l'IA au contraire. Leur position est de placer l’homme au centre de cette technologie, ainsi si cette expansion de l’IA   se fait avec éthique, une collaboration “Hommes + IA” serait prometteuse pour les emplois. 

C’est dans ce contexte de fédération qu’ils ont créé avec la collaboration du président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes, une maison de l’intelligence artificielle à Sophia Antipolis début 2020. 

COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN: CESE

Catelijne Muller est membre du Comité Économique et Social Européen (CESE). Le CESE avec l’aide de la Commission européenne ont organisé en 2018, le premier sommet des parties prenantes sur l’intelligence artificielle dont Catelijne Muller en est la présidente. Ce groupe d'études avait pour ambition de débattre des prochaines étapes pour faire avancer la stratégie de l’Union européenne en IA et aborder notamment les répercussions sociales et économiques de cette révolution à venir./conséquences de l’IA sur le travail

 Ce groupe d'acteurs reste pour le moment peu actif mais affirme que leur point de vue dans cette controverse est que l’intelligence artificielle sera utilisée comme un allié pour les travailleurs européens et qu’elle ne les remplacera pas. 

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